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7.

En conclusion
 

Nombreux sont les professionnels qui trouvent un bénéfice considérable et un enrichissement de leur pratique à se former à l’observation d’un bébé dans sa famille selon la méthode d’Esther Bick. C’est en premier lieu le cas de tous les professionnels de la petite enfance. Cette approche ouvre également considérablement le champ de la clinique psychanalytique, par la perception de la trame du langage corporel non-verbal en œuvre dans toute communication.

Cette méthode connaît un grand nombre d’applications et extensions. Son formidable succès rend nécessaire de proposer quelques jalons historiques ainsi que quelques points de repères pour situer l’approche d’Esther Bick dans son ensemble et éviter que la richesse de cet outil clinique de premier plan ne se perde dans une nébuleuse de pratiques, et une confusion des références et cadres de pensée.

Dans cette perspective, à partir d’un repérage des points de base de cette méthode, j’ai proposé une ébauche d’outil de classification des différents niveaux d’application.

Je me suis efforcée de donner pour chaque point les références bibliographiques ainsi que les coordonnées utiles au lecteur qui souhaiterait prolonger son intérêt dans une formation.

 

La formulation par Esther Bick de l’intérêt de cette façon d’observer les bébés montre bien qu’elle est, dans son essence, un facteur d’ouverture psychique personnelle et donc porteuse d’une multitude de prolongements (Haag, 2002):
« …Les étudiants apprennent à regarder avec attention et à ressentir avant de se précipiter dans des théories, ils apprennent à tolérer et à apprécier la manière dont les mères s’occupent de leur bébé et trouvent leur propres solutions. Chemin faisant, les étudiants deviennent lentement capables de se débarrasser de notions plutôt rigides sur la bonne et la mauvaise manière de s’y prendre, ils deviennent plus souples quant aux principes convenus…. ».

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